Point zéro : propagation de la révolution
par Silvia Federici
Crédits & contributions
- ÉditeurIXE
- Parution17 février 2016
- CollectionRacine de iXe
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Le point zéro de la révolution est localisé dans la sphère privée, site de la reproduction sociale de la main-d'oeuvre et de sa force de travail, soutient Silvia Federici. Écrits entre 1974 et 2012, les textes ici réunis mettent en perspective les analyses et les combats féministes dans lesquels l'autrice de Caliban et la sorcière s'est inlassablement engagée. Ils éclairent un parcours intellectuel et politique guidé par une adhésion critique au marxisme, qui rejoint désormais les positions écoféministes. Devant la férocité de la mondialisation néolibérale il est urgent, nous dit Federici, que les féministes rouvrent le chantier politique de l'émancipation en l'associant à la défense des biens communs. Historienne et philosophe, Silvia Federici est née en 1942 à Parme, en Italie. En 1967, elle s'installe aux États-Unis où elle participe activement au mouvement étudiant, aux mobilisations contre la guerre du Vietnam, au mouvement pour les droits civiques et, surtout, au mouvement féministe. Marxiste critique, proche de l'opéraïsme italien, elle s'engage avec Mariarosa Dalla Costa et Selma James dans le Collectif féministe international à l'origine de la campagne Un salaire pour le travail ménager. Dans les années 1980, Federici vit au Nigeria où tout en enseignant à l'université de Port Harcourt elle lutte dans des organisations de femmes contre les politiques d'ajustement structurel. Elle est aujourd'hui professeure émérite de philosophie politique à l'Université Hofstra de Long Island.
