REVUE LIBER MIRABILIS N°71-LES CELTES ET LE TEMPS

Après le numéro consacré au calendrier maya, nous allons explorer la vision de l'univers de nos ancêtres les Gaulois mis à l'honneur en ce moment dans le cadre d'une énorme exposition à Paris.[1] Pour tous les gourmands de fins du monde régulières, ceux qui se réjouissent que : «notre bonne vieille terre va se régénérer en détruisant ces vilains humains si irrespectueux au nom de prédictions fort anciennes», je dédie ce numéro. Il précise que les catastrophes annoncées n'étaient absolument pas la tasse de thé des Celtes. Leur philosophie tout en finesse, que traduit si bien leur art en général, place leur préoccupation sur un terrain bien plus subtil: la réalité du temps ! Myriam Philibert traite de cet aspect peu connu dans un article dense et complète son exploration par l'évocation du chaudron si essentiel dans leur symbolique. Georges A. Martin nous révèle les chemins du Graal à disposition en France.Gérald Scozzari évoque la très mystérieuse figure de l'écrivain William Beckford. Grâce à cette étude fort poussée, le lecteur comprendra comment l'alchimie opérative fut cachée dans nombre de contes pour être exportée hors des frontières physiques et temporelles. Un travail remarquablement documenté qui mérite plusieurs approches de la part du mendiant d'Esprit…Enfin, un nouveau rédacteur pour votre revue, mais un monument dans le monde des lettres et de l'hermétisme, Guy Tarade évoque un cataclysme ancien qui n'entraîna guère d'Apocalypse malgré des traumatismes profonds…