Veillée d'armes

RESUME C’est une histoire de fou. Celle de Maxime, la trentaine glandeuse. Alors qu’il déblaie les fondations d’une tranchée sur le Chemin des Dames, il se retrouve nez-à nez avec des soldats, … des soldats morts en 1917. Des soldats pas tout à fait morts, en fait… Maxime ne croit pas aux revenants. Les soldats non plus, eux qui ne sont jamais partis. Eux qui espèrent, depuis un siècle, le repos et la lumière. Mais pas avant d’avoir témoigné. Et quel témoignage… EXTRAIT C’est l’histoire de Max, et peu importe qu’elle soit réelle ou non, puisqu’elle est vraie. Maxime appela. - Il y a quelqu’un ??… Sa voix résonna, alla se perdre au loin. Pas de réponse. Il recommença. Rien que le silence. Comme Maxime avançait la main pour prendre la petite lampe, il aperçut une inscription sur le mur, juste au-dessus. C’était un nom, sculpté dans le calcaire : EUGENE DELAMBRE et une date : AVRIL 1917. C’est à ce moment-là qu’il entendit la voix. Elle semblait sortir du mur. Elle était très jeune : - Mes chers parents, je vous écris pour vous apprendre que je ne reviendrai pas. On nous a trahis. Ceux-là mêmes qui nous parlent d’honneur et de courage… - C’est quoi, ce bordel ?… tressaillit Maxime ; il lâcha la lampe qui tomba au sol et s’éteignit. Ainsi que la voix. Silence et obscurité. - Qui est là ?… demanda-t-il d’une voix tremblante.