MON ÉPOQUE ET MOI SOMMES MARIÉS SANS AMOUR

4e de couverture : Bonjour cher lecteur. Je suis Jacques Georges, celui qui commit, il y a quatre ans, un livre de souvenirs intitulé Sept décennies qui ont changé la gueule du monde , publié chez le même éditeur. En cette année 2024 je fête mes quatre fois vingt ans. C’est un âge à pente glissante mais qui a l’avantage de la liberté, car on n’a plus grand-chose à perdre. L’occasion de récidiver. Je suis un décalé, pas un faux rebelle fabriqué industriellement à gauche, mais un exilé de l’intérieur, sommé jeune de choisir entre une version newlook de romantisme politique sans issue et le réel imposé qui m’entoure. On est marié de force à son époque, et je m’en suis accommodé, mais je ne l’aime pas, péché rédhibitoire. J’ai passé mon temps à ne l’habiter qu’en surface, mi-méprisant, mi-amusé, et sensible aux consolations d’un passé plus chouette, de la beauté qui survit à la laideur, de la musique et des arts. Ma vie est dans sa dernière ligne droite, mais je me fais du souci pour ceux qui suivent, dont quelques-uns me sont chers. Le monde de 2024 va mal, mais l’Europe pire encore, et ça s’assombrit avec les décennies qui passent. La Belle Époque de mon grand-père Pageorges (qui ressemble à Proust sur la couverture) est loin, et la Moche Époque devant nous. Le propos de ce livre tient le milieu entre la colère, le désespoir et l’attente du coup de talon au fond de la piscine, le tout fortement arrosé d’humour, incontournable compagnon quand tout va mal. On y abordera : Huit décennies d’histoire contemporaine descendante, - Plaies et bosses de notre époque - Identité et Europe (mon dada) ainsi qu’un peu d’avenir et d’action de type «Révolution conservatrice » version 3.0