Librairie Blanche

Autour de l’utopie et du pouvoir. Hommage à Michel Niqueux

par Baïdine & Vilnet

Crédits & contributions

EAN
  • ÉditeurSLAVICA
  • Parution01 décembre 2017

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Ouvrage collectif (26 auteurs) et pluridisciplinaire. A. Herzen et V. Soloviev, J. W. Barquera au Mexique, ou A. Laguna, D. de Saavedra Fajardo, J. Donoso Cortés, J. Ortega y Gasset en Europe, livrent une réflexion politique. G.-E. Marin-Darbel ou K. Khartchev manœuvrent avec le pouvoir. La littérature (sagas médiévales islandaises, roman d’I . Gontcharov, nouvelles de Dostoïevski, poésie d’Anna Bounina) reflète de nombreuses formes de pouvoir : loi, franc-maçonnerie, inconscient, domination des hommes. Elle se heurte aux préjugés susceptibles de déformer l’images de l’Autre (Michel Strogoff de J. Verne, les Lettres orientales d’I. von Hahn-Hahn). La politique influence l’histoire de la littérature (Iou. Oksman, le panthéon des auteurs classiques russes). L’écrivain apporte sa propre vision de l’histoire, chargée de sens métaphysique (A. Blok, Le Roi sur la place, et Les Derniers Jours du pouvoir impérial, M. Boulgakov, La Garde blanche). Face à un pouvoir politique écrasant, le poète acquiert une expérience de liberté intérieur : J. Brodsky. La littérature peut être engagée au côté du pouvoir (la littérature enfantine sous Mussolini, les journaux télévisés sous Poutine), ou être critique (utilisation des œuvres d’E. Schwartz, romans « littératurocentristes » des années 2010). Elle peut aussi toucher à l’utopie (Khlebnikov, romans utopiques russes, polonais, brésiliens).