Vibratoire et déficience intellectuelle

Mme C. ne réagit à aucune stimulation sonore. A priori… Une frappe, légère sur le bol tibétain et la réaction est soudaine : Mme C. se lève d’un bond. Les vibrations du bol auraient-elles trouvé écho chez elle ? Les fréquences vibratoires de cet instrument seraient-elles entrées en résonance avec son être profond, par une mémoire archaïque et donc dès la conception ? Cette hypothèse est le point de départ de ce livre. La musicothérapeute pourrait-elle accéder à cette mémoire vibratoire et ainsi entrer en relation avec ces personnes qui n’ont pas accès à la communication verbale ? La prise en charge en séance de musicothérapie de trois jeunes déficients intellectuels profonds, confirmera, ou non… cette hypothèse.